Vers l'autosuffisance énergétique
Dans la mesure où les travaux de réfection portent sur une surface inférieure à 1000 m², la Réglementation existante suffit. Dans tous les cas, la réglementation thermique du bâtiment est obligatoire pour les travaux d’isolation, l’adduction eau chaude, le chauffage ou le refroidissement des locaux. Le maître d’ouvrage doit impérativement tenir compte des contraintes énergétiques liées à son projet de réfection: pose de capteur solaire, de panneaux photovoltaïques, de chaudière etc… Il n’obtiendra un permis de rénovation que s’il respecte la réglementation thermique.
La RT 2012 peut sembler contraignante puisqu’elle nécessite un investissement non négligeable. Mais il s’agit d’un impératif qu’il n’est plus possible d’ignorer à l’heure où l’on parle d’énergie positive au profit du développement.
Une maison en RT2012
« AVANTAGE PÉCUNIAIRE POUR L’HABITAT LABELLISÉ »
La réglementation thermique dans le bâtiment a évolué depuis le premier choc pétrolier de 1973 qui a contraint les politiques à prendre des mesures plus strictes, pour économiser l’énergie de plus en plus rare et coûteuse. Aujourd’hui, c’est la RT2012 qui est en vigueur avec ses objectifs écologiques et économiques fixant à 50 kilowatt/heure d’énergie primaire par unité et par an, pour une construction neuve. La réglementation thermique dans le bâtiment conduit les bâtisseurs à suivre rigoureusement une convention. Laquelle établit les degrés de température des installations, les tranches d’horaires économiques pour optimiser le fonctionnement des appareillages en vue de réduire la consommation d’énergie lié au chauffage, à la climatisation, à l’éclairage ou à la production d’eau chaude.
La convention offre au maître d’ouvrage des avantages financiers non négligeables avec d’une part, les aides institutionnelles (financements bonifiés, primes et avantages fiscaux) et d’autre part, un intérêt écologique mis en exergue par les labels HPE (Haute performance énergétique) et BBC (bâtiment basse consommation). Ces labels sont décernés depuis 2010 par le Comité français d’accréditation (Cofrac) à ceux qui respectent consciencieusement les règles du développement durable.